mercredi 14 octobre 2015

Le fantôme de la tasse de thé

J'ai participé il y a quelques mois à la rédaction d'un recueil de nouvelles à partir d'un texte inachevé de Lafcadio Hearn.
J'ai tout de suite été très enthousiaste au sujet de ce projet car avoir son nom sur la même couverture que Lafcadio Hearn est un genre de fantasme d'étudiant en japonais. J'ai découvert depuis que Lafcadio Hearn est beaucoup moins connu en France que je ne le croyais. Il s'agit d'un auteur irlandais de la deuxième moitié du 19ème siècle qui, après avoir beaucoup voyagé, finit par s'établir au Japon, épouser une Japonaise, et prendre la nationalité japonaise. Il a beaucoup écrit sur le Japon, mais (c'est ce qui m'intéresse plus particulièrement), ses Kaidan ou histoires de fantômes japonaises sont particulièrement célèbres.
C'est l'une d'elles que moi et les deux autres auteurs avons dû continuer. Je la connaissais sans le savoir avant de la lire puisqu'elle constitue la dernière histoire du film de Kobayashi Kwaïdan, classique du cinéma japonais.

Le film étant muet et suivant la nouvelle qui, elle, est inachevée, ce court-métrage laisse le spectateur un peu confus. Je l'ai regardé de nouveau dans l'espoir d'avoir une illumination au moment où je cherchais comment continuer le texte et ça ne m'a pas beaucoup aidé : le film s'arrête abruptement au moment où la nouvelle se termine.
Et la nouvelle s'achève sur : "Mais les trois hommes se précipitèrent vers la muraille voisine qu'ils franchirent en remontant comme des ombres et..."
Oui, les points de suspension sont bien inclus dans le texte.

J'ai l'impression que moi et les deux autres auteurs sommes arrivés à des résultats extrêmement différents, même si je n'ai pas encore eu l'occasion de lire les autres nouvelles. La mienne m'a en tout cas donné l'occasion de réviser mes connaissances en matière de samouraï,

Un premier extrait a été mis en ligne par l'éditeur et je trouve les dessins très beaux. Je n'ai pas encore le livre, mais ça promet d'être un bel objet ainsi qu'on peut le voir ici.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire